Les résultats de notre
onzième sondage national

Accéder au rapport abrégé des résultats de notre onzième sondage national

À PROPOS DU SONDAGE

Cette étude a été menée par Pollara Strategic Insights auprès d’un échantillon en ligne de 3 512 adultes canadiens et a été menée entre le 15 et le 22 février 2022. Les résultats d’un échantillon probabiliste de cette taille pourraient être considérés comme exacts à 1,6 point de pourcentage près, 19 fois sur 20. Les résultats ont été pondérés en fonction de l’âge, du sexe et de la région pour être représentatifs de la population canadienne. 

 
 

Dans notre plus récent sondage sur les répercussions de la COVID-19 sur la santé mentale des Canadiens, les Canadiens semblent moins préoccupés que jamais par la COVID-19, mais le quart des répondants affirment que leurs problèmes de santé mentale s’aggravent.

Cette collecte représente une période où les répercussions du variant Omicron avaient commencés à diminuer, et la majorité des Canadiens admissibles avaient reçu leur vaccin de rappel contre la COVID-19.

« Alors que nous émergeons de cette pandémie, nous sommes en territoire inconnu et la santé mentale des Canadiens devra être traitée pendant un certain temps. Déterminer qui et combien de personnes auront besoin d’interventions pour se rétablir est un élément essentiel pour déterminer la voie à suivre », déclare Akela Peoples, DG de Recherche en santé mentale Canada.

« L’incertitude contribue souvent à l’anxiété, et il y a encore beaucoup d’incertitude quant à ce à quoi ressemble la vie après la pandémie. Il est encourageant de constater les tendances positives, mais nous devons continuer de surveiller les conséquences de la pandémie sur la santé mentale et travailler à accroître l’accès aux soins fondés sur des données probantes », affirme le Dr David Dozois, membre du conseil d’administration de RSMC et professeur de psychologie et directeur du programme d’études supérieures en psychologie clinique à l’Université Western.

Voici les principales observations :

•   Les niveaux d’anxiété ont diminué depuis décembre 2021, ce qui indique que la variante d’Omicron et les confinements corrélés n’ont eu qu’une incidence marginale sur la santé mentale, et que cela pourrait être dû à la courte durée de chacun. Malgré l’amélioration récente, les niveaux d’anxiété et de dépression autoévalués demeurent plus élevés qu’au début de la pandémie, 23 % des Canadiens indiquant une anxiété élevée et 15 % une dépression élevée.

•   L’un des facteurs de cette réduction de l’anxiété globale est que la menace continue de la COVID-19 est à son plus bas niveau, 59 % des Canadiens exprimant leur inquiétude. De plus, les répercussions négatives sur la santé mentale de la peur de contracter la COVID-19 ont diminué à un niveau jamais vu depuis le début de la pandémie.

•   En revanche, ceux qui souffrent encore d’anxiété ou de dépression sont dans une pire situation : bon nombre de ceux qui indiquent des niveaux élevés d’anxiété et de dépression autoévalués présentent également des symptômes de détresse psychologique modérée à grave (45 % de tous les répondants) à travers l’échelle de Kessler 10 de détresse psychologique.

Ces constatations et d’autres sont présentées dans le résumé et le rapport complet du sondage « La santé mentale en crise : les répercussions de la COVID-19 sur les Canadiens », publié le 10 mars par Recherche en santé mentale Canada.