Environ un Canadien sur dix déclare avoir eu accès à des services de soutien en matière de santé mentale et de toxicomanie au cours de l'année écoulée.
À PROPOS DU RAPPORT
Le rapport présente des données issues du partenariat entre la RSMC et Pollara Strategic Insights dans le cadre de notre initiative nationale de sondage sur la santé mentale. Ces résultats représentent 894 Canadiens qui ont déclaré avoir eu recours à des mesures de soutien en matière de santé mentale ou de toxicomanie au cours de l'année écoulée, et qui ont répondu à des questions sur leurs expériences dans le cadre d'un sondage en ligne à l'aveugle entre juillet 2022 et avril 2023.
Avec l'aide de Canadiens ayant une expérience vécue, nous explorons ce que les Canadiens pensent du soutien qu'ils ont reçu en matière de santé mentale entre juillet 2021 et avril 2023.
Les sondages de la RSMC ont démontré que les tendances en matière d'accès aux services de santé mentale, de satisfaction à l'égard des soins et de perception de la capacité des services à répondre aux besoins sont restées stables tout au long de la période de rétablissement de la pandémie.
En regroupant de manière générale les modes de financement des services de santé mentale (public, privé ou communautaire), notre analyse approfondie des données révèle comment ces différentes voies répondent aux besoins des Canadiens.
Résultats clés :
Les Canadiens qui ont eu recours au soutien communautaire en santé mentale étaient moins susceptibles d'être satisfaits des services qu'ils ont reçus, par rapport aux soins financés par le secteur public ou privé.
Ces Canadiens étaient également moins susceptibles de dire que ces soutiens communautaires en santé mentale répondaient à tous ou à la plupart de leurs besoins en santé mentale.
Aucune différence significative en termes de satisfaction ou de perception des besoins satisfaits n'a été constatée entre les services de santé mentale et d'aide aux toxicomanes financés par le secteur public et ceux financés par le secteur privé.
Des différences minimes, mais potentiellement significatives, existent entre les sexes.