À partir des données recueillies dans le cadre de notre série de sondages nationaux, voici un aperçu des faits marquants qui ressortent de l'étude de la santé mentale.
Anxiété et dépression (autoévaluation, diagnostics et dépistages)
1 Canadien sur 10 a connu des niveaux élevés d'anxiété et/ou de dépression. Le pourcentage de ceux qui disent ressentir une forte anxiété était de 7 % juste avant la pandémie et de 11 % aujourd'hui. 1 Canadien sur 4 recevra un diagnostic d'anxiété au cours de sa vie.
Sondage 18, rapport complet, page 9. Mise à jour avec les données du sondage 21, rapport complet, page 10.
Données démographiques
Nous avons noté des statistiques plus négatives en matière de santé mentale pour les 2SEGBTQI+, les jeunes Canadiens et les professionnels de la santé. 30 % des Canadiens qui s'identifient comme 2SEGBTQI+ ont pensé au suicide au cours de l'année écoulée.
Sondage 21, rapport complet, page 28.
Un travailleur canadien sur quatre (24 %) déclare souffrir d'épuisement professionnel « la plupart du temps » ou « toujours ». Dans certaines professions, cependant, ce pourcentage est beaucoup plus élevé (par exemple, 38 % des travailleurs du secteur de la santé).
Santé et sécurité psychologiques sur le lieu de travail - mise à jour d’octobre 2024, page 20.
Accès aux soins de santé mentale
Plus d'une personne sur deux (52 %) souffrant de troubles mentaux ne reçoit pas l'aide dont elle a besoin. Cela représente un peu plus de la moitié des 17 % de personnes qui ont accès à une aide en matière de santé mentale ou qui pensent qu'elles devraient y avoir accès mais qui ne le font pas (en difficulté).
Sondage 17, rapport complet, page 31. Mise à jour avec les données du sondage 21, rapport complet, page 40.17 % des Canadiens ont eu recours à des services de santé mentale au cours de l'année écoulée, tandis que 6 % pensent qu'ils devraient le faire mais ne le font pas.
Sondage 21, rapport complet, page 40.Parmi les personnes qui ont eu recours à des services de santé mentale, un tiers l'a fait par l'intermédiaire d'un système de santé provincial.
Sondage 14, rapport complet, page 34.
Facteurs de santé mentale
Les effets des relations sociales positives, du soutien social et des niveaux de résilience plus élevés se traduisent par une diminution des déclarations d'idées suicidaires et de planification de tentatives de suicide, ainsi que par une diminution des évaluations de la dépression et de l'anxiété. Les jeunes qui déclarent avoir toujours des relations positives affichent une diminution substantielle de leurs idées suicidaires et de leurs projets de suicide : 13 % déclarent avoir des idées suicidaires (contre 24 %).
Youth Mental Health: Impact of Social Relationships, page 10. (Traduction française en cours).
L'alimentation, le logement et la stabilité économique sont essentiels pour la santé mentale. Les Canadiens qui s'inquiètent de l'insécurité alimentaire et de l'insécurité du logement sont plus susceptibles de signaler des symptômes graves d'anxiété, de dépression et de détresse psychologique. Certains groupes sont touchés de manière disproportionnée par les problèmes d'insécurité alimentaire et de logement et par les difficultés économiques. Il s'agit notamment des femmes, des jeunes, des Canadiens racialisés, des nouveaux arrivants et des personnes 2SEGBTQIA+.
Les médias sociaux restent une source importante de stress pour de nombreux Canadiens, 36 % des utilisateurs se sentant stressés parce qu'ils se comparent aux autres, entre autres effets négatifs sur la santé mentale.
Sondage 21, rapport complet, page 33.
Dépistages supplémentaires
7% des Canadiens présentent un risque élevé de jeu problématique, avec un taux plus élevé de 15% chez les 18-34 ans. Les personnes présentant un risque élevé de jeu excessif sont plus susceptibles d'être confrontées à de graves problèmes de santé mentale, dont 22 % ont planifié une tentative de suicide, et présentent des taux plus élevés de dépendance à l'alcool (38 %) et au cannabis (49 %) que les non-joueurs.
Sondage 20, rapport complet, page 26.
Plus d'un Canadien sur quatre (28 %) déclare que ses symptômes de santé mentale affectent son fonctionnement quotidien. Plus d'un tiers des répondants indiquent que les symptômes de santé mentale perturbent divers aspects de leur vie, notamment le travail/l'école (40 %), la vie sociale/les loisirs (33 %) et la famille/la maison (36 %). Un étudiant ou travailleur sur dix (11 %) déclare avoir manqué l'école ou le travail en raison de sa santé mentale au cours de la semaine écoulée.
Sondage 20, rapport complet, page 16.
Un tiers (30 %) des Canadiens font état de pensées et de comportements correspondant à un trouble de l'alimentation ou présentant un risque élevé de développer un tel trouble. Les femmes (29 %) sont plus susceptibles que les hommes (18 %) d'adopter ces comportements, tout comme les jeunes Canadiens (45 % des moins de 35 ans) et les membres des communautés 2SEGBTQ+ (48 %).
Sondage 21, rapport complet, page 18.
Un Canadien sur sept présente des signes de dépendance à l'égard de l'alcool, tandis que 9 % ont des comportements nocifs. Un Canadien sur dix présente des signes de consommation dangereuse ou désordonnée de cannabis.
Sondage 16, rapport complet, page 18.
Parmi les personnes souffrant de douleurs chroniques, l'utilisation de médicaments en vente libre a augmenté, de même que l'utilisation de médicaments prescrits. 10 % dépendent des opioïdes (contre 5 % au cours des cinq dernières années) et 25 % utilisent actuellement un médicament non opioïde (contre 17 % au cours des cinq dernières années).
Sondage 18, rapport complet, page 26.
N'hésitez pas à contacter info@mhrc.ca pour plus d'informations sur ces faits marquants, ou Brittany Saab à bsaab@mhrc.ca pour les demandes des médias.
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