LE RAPPORT

Recueillies entre juillet 2022 et janvier 2024, pour les sondages 13 à 19 de notre enquête pancanadienne en ligne, ces informations représentent 1 764 répondants âgés de 16 ans et plus qui ont répondu à des questions sur leur santé mentale.

En approfondissant les tendances nationales en matière d'accès aux services de santé mentale, ce rapport explore la fréquence et l'intensité de l'accès aux services de santé mentale, et donne un aperçu de l'impact du financement des soins sur les parcours de soins.

Les dernières conclusions de la RSMC soulignent que les groupes qui déclarent avoir le plus besoin de soutien en matière de santé mentale se heurtent souvent à d'importants obstacles pour accéder aux soins. Certains de ces groupes ont fait l'objet de rapports antérieurs de Recherche en santé mentale Canada, comme les jeunes, les communautés 2SLGBTQIA+ et les personnes confrontées à des difficultés financières.

Même lorsqu'ils ont bénéficié d'un soutien, certains de ces groupes sont moins susceptibles de dire que les services auxquels ils ont eu accès ont répondu à leurs besoins.

Principaux résultats :

• Un Canadien sur sept (14%) a eu recours à des services de santé mentale au cours de l'année écoulée. Parmi eux, 53 % ont choisi des services financés par le secteur privé, tandis que 32 % ont eu recours à l'assurance maladie publique.

• Plus de la moitié (56 %) des Canadiens qui ont déclaré avoir eu accès à des services de soutien en santé mentale par le biais de leur assurance maladie publique ont indiqué qu'ils continuaient d'avoir accès aux soins (56 %). En revanche, moins d'un quart (21 %) des Canadiens ayant déclaré avoir eu accès à des services d'entraide gratuits en ligne ont indiqué qu'ils utilisaient toujours ce service.

• Pour les Canadiens qui déclarent avoir encore accès à un service de santé mentale, les aides financées par le secteur privé (de leur poche ou indemnisées par l'assurance maladie) restent plus fréquemment utilisées que les services communautaires et les services financés par le secteur public.

Ces résultats soulignent que l'accès aux soins de santé mentale au Canada varie considérablement en fonction du type de financement des services. Les services financés par le secteur public, bien qu'accessibles à un plus grand nombre de personnes, tendent à être utilisés moins fréquemment et moins longtemps que les services financés par le secteur privé.