Sophia est une étudiante de deuxième année, qui termine actuellement sa maîtrise en sciences de la santé avec le Dr Francine Darroch à l'Université Carleton. Sa recherche sera principalement axée sur les soins axés sur les traumatismes disponibles pour les femmes dans les populations marginalisées. Sophia a déjà obtenu un diplôme de premier cycle en biochimie à l'Université York en 2020 et elle est impatiente d'adopter une approche des sciences de la santé davantage axée sur l'équité. Elle a travaillé auparavant à Women's Health In Women's Hands, un centre de santé pour les femmes, en s'attaquant aux obstacles que rencontrent les femmes de couleur pour accéder aux services de santé. En tant que Somalienne de première génération, elle est motivée à l'idée de travailler avec le Dr Darroch pour explorer et aborder les questions concernant les femmes. Elle espère continuer à défendre les intérêts de ces communautés par son travail et ses recherches.


Exploration des programmes d'activité physique basés sur les traumatismes et la violence: Perspectives des femmes réfugiées

Financée en collaboration avec Mitacs, Sophia Ali de l'Université Carleton travaille avec Women's Health in Women's Hands, un centre de santé communautaire pour les femmes à but non lucratif qui s'engage à fournir des services de santé holistiques aux femmes racialisées de la région du Grand Toronto, pour comprendre les obstacles à la santé mentale et à l'activité physique pour les femmes réfugiées qui s'identifient comme telles, qu'elles soient jeunes ou plus âgées, et qui ont subi des traumatismes et/ou des violences.

En utilisant la recherche participative communautaire, cette étude conduira deux groupes de discussion dirigés par des modérateurs pairs, l'un sur des migrants de première génération ayant une figure maternelle plus âgée, et le second sur des femmes plus jeunes qui s'identifient comme enfants de réfugiés, afin d'explorer les perceptions intergénérationnelles des compréhensions actuelles des problèmes de santé mentale, et les bénéfices de l'activité physique pour la santé mentale. Le travail sera abordé dans une perspective intersectionnelle reconnaissant les multiples systèmes d'oppression qui se croisent, y compris la race, le sexe, la culture, l'orientation sexuelle et d'autres dimensions de la différence, et leurs impacts sur la santé des femmes marginalisées et leur capacité à accéder et à naviguer efficacement dans les supports de santé mentale et d'activité physique.

Cette recherche a pour but d'aborder les lacunes dans les développements concernant la santé physique et mentale des populations immigrées et réfugiées, et la façon dont cela peut être surmonté en abordant ces questions dans le contexte d'une programmation de l'activité physique basée sur les traumatismes et la violence et dans une perspective intergénérationnelle. Les résultats de cette étude pourraient également servir à informer les stratégies des organisations communautaires ethniques pour renforcer les liens intergénérationnels.