Évaluation de l'association entre les déterminants sociaux intermédiaires de la santé, les facteurs de risque modifiables de la démence et la santé cognitive des Premières Nations vivant dans les réserves

L’incidence et la prévalence actuelles et prévues de la démence, un syndrome clinique caractérisé par une neurodégénérescence progressive et un déclin cognitif, sont plus élevées chez les populations autochtones du Canada.

L’augmentation de la démence au sein des communautés autochtones est estimée être due à une prévalence plus élevée de facteurs de risque modifiables, tels que l’inactivité physique, le diabète et l’alimentation. Les liens culturels et sociaux, ainsi que l'accès aux soins de santé, influencent l'incidence de nombreux de ces facteurs de risque. Toutefois, les recherches n'ont pas encore suffisamment examiné cette relation et son impact sur la santé cognitive des peuples autochtones.

L’étude actuelle examine la relation entre le lien à la culture, le soutien social, l’accès aux soins de santé, les facteurs de risque modifiables de la démence et la santé cognitive chez les peuples des Premières Nations vivant dans les réserves. Nous utiliserons des données d’enquête précédemment collectées (n = 1’302) auprès des peuples des Premières Nations vivant dans les réserves partout au Canada et des données de cercle de partage des peuples des Premières Nations vivant dans le nord-ouest de l’Ontario.

Ce projet sera guidé par le partenaire communautaire, une organisation de services de santé dirigée par des personnes autochtones. Les résultats éclaireront la manière dont les liens culturels et sociaux et l’accès aux soins de santé peuvent contribuer à influencer la démence, éclairer la programmation future du partenaire communautaire et les recherches futures pour développer des interventions et éclairer les politiques publiques.

Ce projet est cofinancé en partenariat avec Mitacs.

  • Brittany (elle/kwe) est une Michi Saagiig-Nishinaabe et membre de la Première Nation Michi Sagiig (Mississauga) de Credit avec un héritage européen mixte. Elle a commencé sa maîtrise en psychologie clinique à l'Université Lakehead en 2023. Ses intérêts de recherche portent sur la prévention de l'incidence et de la progression des maladies chroniques au sein des populations autochtones, la recherche communautaire et la souveraineté des données autochtones. Sa thèse de recherche, supervisée par le Dr Christopher Mushquash et soutenue par la Dre Jennifer Walker, portera sur la recherche sur la démence auprès des Premières Nations du nord-ouest de l'Ontario. À l'avenir, elle aspire à devenir psychologue clinicienne en santé et à travailler au sein de la recherche communautaire autochtone pour lutter contre les disparités en matière de santé au sein des communautés des Premières Nations.