Stephanie Tipple est une l'nu'skw (femme mi'kmaq) de Corner Brook, à Terre-Neuve. Elle termine actuellement ses études de doctorat en psychologie de l'orientation à l'Université de Calgary et est une visiteuse reconnaissante sur les territoires traditionnels des nations pieds-noirs Siksika, Piikani et Kainai, de la Première nation T'suut'ina et des peuples Stoney Nakoda. Ses principaux intérêts de recherche sont les traumatismes intergénérationnels, les approches thérapeutiques autochtones (p. ex., la thérapie axée sur l'autochtonie) et les paradigmes de recherche autochtones relationnels et communautaires.

Approches autochtones du bien-être: Une réponse à la crise de la santé mentale dans les communautés autochtones du COVID-19

Financée en collaboration avec le Mitacs et la Fondation canadienne des femmes, Stephanie Tipple, étudiante de l'Université de Calgary, travaille avec l'organisation partenaire Centre d'amitié Âsokêwin pour proposer des approches communautaires du bien-être qui soutiennent les communautés indigènes de manière culturellement pertinente.

Depuis la pandémie, les communautés indigènes de Rocky Mountain House et des environs, en Alberta, ont connu une forte augmentation du nombre de suicides, d'overdoses, de violences, y compris d'homicides, et de décès. Les intervenants de ces communautés signalent que les services psychologiques qui y sont offerts sont nettement insuffisants, ce qui entraîne une sous-utilisation, et ils ont demandé de l'aide pour développer des services plus appropriés aux besoins. L'étude suivante utilisera des protocoles de recherche indigènes communautaires pour travailler avec un conseil de Kihtehayak (aînés) des Premières nations O'Chiese et Sunchild, afin de concevoir et de mettre en œuvre des programmes de bien-être communautaires et de documenter les expériences des participants. Des conversations de recherche et des cercles de partage exploreront l'impact des programmes de bien-être culturel sur la crise de santé mentale COVID-19 dans ces communautés. Les résultats de ce travail serviront de base à d'autres recherches visant à étudier l'efficacité des programmes culturels pour répondre aux besoins en santé mentale des communautés autochtones.